lundi 19 mai 2014

We love you Sub24. We do.


Nous nous sommes tous retrouvés à Jacou vers 15h, c’était samedi dernier. Quelques retardataires évidemment, c’est le week-end après tout… Et puis, Sub24, c’est pas l’armée, loin de là, et heureusement ! On était deux, puis quatre, cinq, sept… et très vite, on était 14 au terminus du tram. Kevin nous a rejoint plus tard, beaucoup plus tard. We love you Kevin. We do. Avec un genou mal en point, il a jugé plus sage de prendre sa voiture. Jeanne, courageuse, a quand même pris la route avec nous, mais sans trop charger ses sacoches !


Pour beaucoup, c’était une première ce week-end Sub24. Quelle expérience ! Stéphanie s’en souviendra, elle a dit qu’elle reviendrait. Damien, Jeanne, Fan, moi (Charlotte) idem. Bref. Une vraie réussite ces 24h chrono! 


Le but de l’opération, si j’ai bien compris ce qu’a expliqué le chef (Charles) dès le départ, c’était de faire des bornes en vélo dans la garrigue et la campagne aux environs de Montpellier avec des gens sympas, de déguster du vin dans un beau château avec des gens sympas, de manger des trucs faits maison (ou pas, ou tout comme) et de boire les bouteilles de muscat, de rouge et de rosé achetées chez Grès Saint-Paul quelques heures avant (pour éviter de porter depuis Montpellier…) avec des gens sympas, de rire et de se raconter des blagues pas drôles jusque tard dans la nuit, mais pas-trop-quand-même-pour-pouvoir-repartir-le-lendemain-matin, avec des gens sympas, de dormir, de ronfler, de papoter, etc. sous la tente ou à la belle avec des gens sympas, de prendre le p’tit-déj alors que les yeux collent encore avec des gens sympas, de se refaire 30 bornes en vélo en sens inverse en passant par des bleds paumés mais charmants et fleuris avec des gens sympas et de se quitter avant d’entamer dans quelques semaines éventuellement (ou plus tard selon le planning de chacun) le prochain Sub24 avec, rebelote, des gens sympas.




Conclusion : tout s’est passé comme prévu. It was really great! Oui, pardon, on a pas mal parlé anglais ce week-end et j’adoooooore parler anglais ! (I love speaking English. I do.)


Et maintenant, quelques anecdotes croustillantes… pour que personne ne reste sur sa faim.

Stéphanie en a un peu bavé, surtout dans les côtes, mais avec beaucoup de classe, il faut bien le dire. Elle a aimé ses premières 24h d’aventures ! Elle avait prévu un coffre sur son vélo pour tout ranger mais c’était pas très pratique. Alors, au retour, elle a demandé à Kevin (We love you Kevin. We do.) de prendre le sac à dos et le carton dans le coffre de sa voiture. C’était plus facile dans les côtes du coup… Enfin je crois ! Il faudra lui demander confirmation…


Damien, petit nouveau également, avait oublié sa tente.


Pas grave, Charles prend toujours sa tente au cas où. Qu’est-ce qu’il est prévoyant le chef ! Parce que Charles, il préfère dormir sous les étoiles. Ou sous les poubelles, ça dépend (on les avait pendues à l’arbre pour éviter d’attirer les sangliers). Sub24, c’est l’aventure extrême, du genre Into The Wild ! 


Bref. Damien, qui a mal dormi ensuite parce que les oiseaux faisaient trop de bruit (Programme : je redécouvre la nature), a pris la tente péruvienne une place sans double toit de Cloé et Erick. Et oui, je confirme, d’habitude, ils dorment tous les deux dedans : ils s’aiment très très très fort. 


Et Stéphanie et moi, on a pris la tente deux places de Charles. Merci Charles ! Ah oui, Stéphanie avait aussi oublié sa tente. Idem pour moi. Ah… ces petits nouveaux, j’vous jure ! 

Enfin, en ce qui me concerne, j’avais demandé à dormir dans la tente péruvienne. Après tout, une tente made in Peru, on n’en rencontre pas tous les jours. Ce n’est que partie remise, m’a promis Erick. D’ailleurs, si je prends la mauvaise habitude de manger du camembert soir & matin et de ronfler allègrement après avoir absorbé des litres de vin, plus personne ne voudra partager ma tente. Donc ce sera réglé ! Et puis, ça m’évitera de trop me charger parce que quand je suis rentrée de Sub24, ma sacoche droite était si lourde que j’ai failli tomber plusieurs fois. Bah oui, trois bouteilles de vin, ça pèse un âne mort !

Pour finir l’histoire des tentes, Cloé et Erick ont dormi dans leur maxi tente avec leurs super matelas autogonflants. Les veinards ! Erick avait tout prévu. La tente 3 places, les matelas, les duvets qui peuvent s’accoupler pour ne faire qu’un, presque rien dans son sac à dos et tout dans les sacoches de Cloé… Mais il n’avait pas encore son NOUVEAU VÉLO, lui. Ce qui a fait grand bruit ce week-end, c’est le NOUVEAU VÉLO DE CLOÉ ! Acheté par Erick. Bien entendu. Fin connaisseur des cycles en tout genre, il a dégoté pour sa belle un magnifique vélo de ville qui ressemble aussi à un VTC. Il est beau, mais beau ! Incroyable ! Je parle toujours du vélo, pas de confusion. C’est un Kalkhoff (comme celui de Line, soit dit en passant) ou un truc dans le genre. 


On a vérifié, tout est allemand dessus, le cadre, les pneus… tout sauf les freins, ce sont des Shimano. Au début, quand Cloé est arrivée à Jacou, elle était timide et n’osait pas trop nous le présenter. Et puis, l’alcool et l’endorphine aidant, elle a fini par ne plus parler que de son NOUVEAU VÉLO. « La selle est-elle en plastique ou en cuir ? Le meilleur système antivol, est-ce bien ce U ou cet autre ABU ? Mes sacoches, en fait, c’est ce que je préfère sur mon nouveau vélo !  Je mettrais bien des sons & lumières comme celles de Line sur les rayons de la roue avant ! Il faudrait que j’allonge un peu la béquille parce que je ne peux pas l’utiliser avec les sacoches, mais il faut une clé en étoile donc ça attendra Montpellier, etc., etc. » Kalkhoff par ci, Kalkhoff par là, une chose est sûre, Cloé a TRÈS BIEN roulé ce week-end, même dans les côtes. Je dirais, surtout dans les côtes. Elle a même calculé qu’elle avait roulé, en-tout-en-comptant-l’aller-retour-de-la-maison-à-Jacou-plus-le-Sub24, 74 kilomètres ! Bravo Cloé ! En 24h of course !


Line a bien un Kalkhoff mais ce n’est pas tout… Avec Christophe, tous les deux, ils ont de véritables trésors en leur possession. D’abord, il y a le réchaud à bois trouvé sur Internet alors que Line cherchait un cadeau pour quelqu’un de sa famille (je n’ai pas tout retenu, on avait déjà dégusté le vin à la propriété et bu quelques verres de nos bouteilles fraîchement acquises). Pratique ce réchaud, même s’il faut ramasser du tout petit petit bois. Remarquez, ça tombe bien, il y avait un tapis d’aiguilles de pin (qui nous transperçaient la peau des fesses) là où on campait. Et puis Line et Christophe ont aussi des antivols du tonnerre ! Et ça, c’est pas donné à tout le monde ! Mais Line a aussi des lumières magiques qui brillent de mille feux sur sa roue avant. Des lumières qui s’agitent et forment des dessins fantastiques dans la nuit lorsque la roue tourne… Je répète : la roue tourne. Pourtant, je vous assure, nous nous sommes contentés du vin de la propriété ce soir-là.




Et en vin, Renaud, il s’y connaît ! Combien de fois il a fallu le resservir ? Impossible de savoir. Sachant qu’avant d’attaquer le pinard, il avait commencé avec un pastis au thé vert que je n’ai pas osé goûter. Ça ressemblait à du Viandox ! Il avait donc bien entamé la soirée. Et pour finir, il a dormi comme un bébé sur son nouveau matelas gonflable. Gonflé avec une pompe of course. Il faut rappeler que Renaud et Marinette ne se séparent JAMAIS de leur carriole. Une sorte de charrette faite maison qui leur permet de prendre en balade, au gré de leurs envies, les boules de pétanque, le camembert d’Isigny, une tente 10 places (ou presque), etc., etc. On ne sait toujours pas si c’est à cause du vin ou de la carriole qu’on a perdu Renaud le lendemain, dimanche. Heureusement, Marinette, qui avait pourtant très mal dormi sur le nouveau matelas parce qu’elle est plus légère que son homme, a assuré et elle l’a retrouvé. Alors même qu’elle avait sur elle les deux téléphones portables. No comment. Ils nous ont ensuite attendu (sagement) à Restinclières. La question qui reste en suspens : que buvaient-ils en nous attendant ?



Des questions, Fan a dû s’en poser un bon paquet ce week-end. Pourquoi les Français boivent-ils autant ? Pourquoi mangent-ils si salement ? Pourquoi posent-ils des questions étranges (cf. Charles : « Est-ce qu’en Chine, vous faites des blagues scatologiques ? », ce qui donne en anglais : « Do you know toilet humour in China ? », ou encore « Avez-vous des monstres connus en Chine et si oui, quels sont leurs noms ? ») ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Fan est venu sur les conseils de Fritz qui connaît déjà bien le concept. Je pense que Fan n’a pas regretté cette expérience sociologique riche en couleurs et en émotions.


Fritz, Fritz, Fritz… Moment d’anthologie dans la propriété, alors que nous dégustions avec beaucoup d’intérêt les quelques verres qui s’offraient à nous… lorsque des touristes allemands débarquent pour acheter du vin. Et là, Charles (encore lui) dit au client : « We have a Deutsch ! » Grand silence dans l’assemblée et finalement quelques éclats de rire (sans trop savoir pourquoi). Merci Fritz d’avoir poliment dit bonjour (« Hallo ! »), en rougissant quand même un peu beaucoup au type en question, qui vraisemblablement n’avait qu’une envie : acheter son vin et partir. Quoi qu’il en soit, le sujet « Allemagne » a inspiré le maître des lieux qui s’est mis à raconter son expérience de Berlin Est. Merci Fritz pour ta discrétion et ta tolérance… De toute façon, merci Fritz de si bien parler français ! Danke shön ! 


Et voilà que le « Meuuurci bucu » de Kevin (We love you Kevin. We do.) me revient à l’esprit. L’accent irlandais a très bien fonctionné. Bravo Kevin ! Cloé était subjuguée. Est-cela qui a séduit Jeanne ? On ne leur a pas demandé. Parmi le brouillard vineux de la soirée, je crois me souvenir que Jeanne s’est amourachée d’un Irlandais qui porte le nom d’une bière, la Guinness, il me semble. Mais impossible de savoir combien de pintes Kevin boit par jour, il n’a pas entendu la question ou a fait semblant de ne pas entendre pour éviter de répondre devant sa chère et tendre. Quel tact ! 



En revanche, question tente 10 places, Jeanne et Kevin se débrouillaient pas mal, eux aussi ! Bon, il faut dire que Kevin est venu en voiture donc ils se sont laissés piéger. Jeanne a vidé les placards de sa cuisine avant de venir. Environ 1kg de roses des sables pour le dessert et plusieurs tonnes de nourriture pour le petit-déjeuner… C’était bien agréable, il faut le reconnaître ! Fritz et Fan ont beaucoup apprécié la tarte aux cerises Reflets de France. Un beau souvenir pour Fan. 


Pour Jean-Pierre aussi, je crois bien. Il a bon appétit ! Il faut dire qu’il avait peut-être fait plus de bornes que nous : il était affamé et assoiffé (assoiffé comme nous tous, ceci dit). Il nous a rejoint sur le chemin puisque, comme à son habitude, d’après mes sources, il est venu directement de Gignac avec sa tente une place, son petit matelas et son casque. Très important le casque. À ne pas négliger. Anyway. Jean-Pierre a confirmé que Renaud avait ronflé pendant la nuit. Je tiens d’ailleurs à rappeler que Charles a également ronflé, selon les dires de Jeanne. Bref. Le Cluedo est en cours.


Charles. Te souviendras-tu toute ta vie de cette victoire de course à pieds ratée ? Cette victoire reconstituée où nous avons sciemment omis de crier « Oléééééé ! » ? Charles, toi qui as dormi du sommeil du juste sous le grand arbre jumeau de la Justice, n’oublie pas que sucer son pouce après 25 ans peut avoir un impact sur ta vie amoureuse…



See you next time !


We love you Sub24. We do.

                                                                                                 

Message de Charles: Merci Charlotte pour ce super récit, la classe, une vrai pro!


1 commentaire:

  1. super charlotte dit Marinette, on trouve la plume de la pro et bravo à charlotte et Charles pour avoir alimenté le site si vite, je n'en reviens pas ;24h;
    biz

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